William Henry Smyth
Président de la Royal Geographical Society | |
---|---|
- |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture |
Church of St John the Baptist, Stone (d) |
Nationalité | |
Allégeance | |
Activités |
Astronome, archéologue, hydrographe, officier de marine |
Père |
Joseph Smyth (d) |
Mère |
Georgiana Caroline Pitt Pilkington (d) |
Fratrie |
Elizabeth Anne Smyth (d) |
Conjoint |
Eliza Anne "Annarella" Warington (en) (à partir de ) |
Enfants |
Elizabeth Smyth (d) Charles Piazzi Smyth Warington Wilkinson Smyth Elizabeth Anne Smyth (d) Jane Phoebe Smyth (d) Henrietta Grace Smyth (d) Henry Augustus Smyth Josephine B. Smyth (d) Ellen Philadelphia Toynbee (d) Caroline Mary Smyth (d) Georgiana Rosetta Smyth (d) |
Membre de | |
---|---|
Arme |
Royal Navy (à partir de ) |
Grades militaires |
Lieutenant (à partir de ) Commander (à partir de ) Captain (à partir de ) Rear admiral (à partir de ) Vice admiral (à partir de ) Admiral (à partir de ) |
Conflits | |
Distinctions |
William Henry Smyth ( - ) est un officier de la Royal Navy devenu astronome et écrivain.
Biographie
[modifier | modifier le code]William Henry Smyth est le fils d'un soldat loyaliste américain qui, ayant perdu toutes ses possessions pendant la guerre d'indépendance, s'est retiré en Angleterre[1].
Smyth sert dans la Royal Navy en Méditerranée pendant les guerres napoléoniennes. Son intérêt pour l'astronomie nait à l'occasion de sa rencontre avec l'astronome italien Giuseppe Piazzi à Palerme en 1817. Il prend sa retraite de la marine avec le grade d'admiral en 1825 et construit un observatoire privé à Bedford, en Angleterre.
En 1839, il quitte Bedford pour Cardiff où il doit superviser la construction des nouveaux docks. Son observatoire est détruit, mais son télèscope finira au London Science Museum[1].
Trois ans plus tard, en 1842, il se retire à Stone près d'Alesbury où il décède en 1865.
Une mare lunaire est nommée Mare Smythii en son honneur.
Publications
[modifier | modifier le code]Il publie les observations, qu'il fait dans son observatoire de Bedford, en 1844, dans son ouvrage Cycle of celestial objects. Cet ouvrage, qui lui vaut la médaille d'or de la Royal Astronomical Society, sera suivi d'un second volume connu sous le nom de Bedford Catalogue entièrement consacré à la description de 1604 étoiles doubles et nébuleuses, destiné à la marine militaire et aux astronomes amateurs.
Il donne plus tard, en deux volumes, la description du château et de l'observatoire d'Hartwell.
En 1854, il publie The Mediterranean: a memory physical historical and nautical, description physique, historique et nautique de la mer Méditerranée.
De nombreux mémoires seront également publiés sur des sujets touchant non seulement l'astronomie mais aussi la navigation, la géographie ou la numismatique[2].
Fonctions
[modifier | modifier le code]- Amiral de la Royal Navy
- Président fondateur de la Société géographique de Londres
- Directeur de la Société des antiquaires de Londres
- Secrétaire de la Société royale
- Président de la Société royale astronomique
- Correspondant de l'Académie des sciences de Paris
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) « Admiral William Henry Smyth », sur Bedford Astronomical Society (consulté le )
- Louis Figuier, L'année scientifique et industrielle, Paris, Librairie de L. Hachette & Cie, , p. 497 nécrologie scientifique de l'amiral Smyth
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressources relatives à la recherche :
- Ressource relative à l'astronomie :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Naissance en janvier 1788
- Naissance à Westminster (borough)
- Décès en septembre 1865
- Décès dans le Buckinghamshire
- Amiral de la Royal Navy au XIXe siècle
- Astronome anglais du XIXe siècle
- Lauréat de la médaille d'or de la Royal Astronomical Society
- Membre de la Royal Society
- Décès à 77 ans
- Membre de la Royal Navy pendant les guerres napoléoniennes